Un dimanche à Neuves-Maisons

En ce dimanche 7 août, les gogos s'étaient donnés RV à NEUVES MAISONS pour une belle randonnée avec sur le départ, 22 personnes : Dominique, Ingrid, Jacqueline 2, Bernadette, Guy, Christine, Gérard, Magalie, Brigitte, Nathalie, Jacqueline 1, Karen, Stéphane, Tim, Laurence, Hervé, Marie-Carmen, Claudine, Justine, Nicolas, Barbara et le toutou Pepper. :-)

Lors de cette randonnée estivale, nous avons donc eu la joie de faire la connaissance de Justine, la petite fille de Claudine, Nicolas (le frère de Karen), Barbara son épouse et Pepper, leur compagnon à 4 pattes. Une fois les présentations faites et la photo de départ effectuée, les 2 groupes partaient en direction du bois de Remenaumont.

Didier encadrait le groupe 1 pour un parcours de 9 km, tandis que Jean-Michel encadrait le groupe 2 pour une balade de 5 km. Nous avions tous rendez-vous à l'arrivée sur le carreau de la mine pour la pause casse-crôute où grand luxe, un peu d'ombre mais également tables et chaises nous attendaient. ☺

A 14h, nous avions RV avec Bernard, notre guide pour la visite de la mine du Val de Fer. Avec un petit 10 degrés dans la mine, la petite laine et le pantalon furent les bienvenus avant l'entrée en ces lieux chargés d'histoire, sans oublier le casque de chantier sans lequel nous serions ressortis avec au moins 4 personnes en moins. Les plafonds sont bas par endroit, les risques de se cogner nombreux, ce qui n'a pas échappé aux plus grands d'entre nous.

Un peu d'histoire : En 1869 Victor De Lespinats, ingénieur de l'École nationale supérieure des mines de Paris, fait ses premières recherches sur les gisements Lorrains de minerai de fer mais il est contraint de stopper à cause de la guerre de 1870 (révolution industrielle). La Société Métallurgique de la Haute-Moselle exploitant la Mine du Val de Fer est créée en 1872 par De Lespinats et dix-sept autres administrateurs. Les premières extractions de la minette commencent en 1874, et en même temps se construit l'usine de Neuves-Maisons qui allume son premier haut fourneau la même année. En 1886, un chemin de fer (« Le Coucou »), relie la mine à l'usine sidérurgique, elle aussi située à Neuves-Maisons, mais plus bas, près de la Moselle. En 1900 (20 mars), les quatre concessions, Val-de-fer, Val-Fleurion, Maron-nord et Fond de Monvaux sont réunies par décret. En cette mine eurent lieu des mouvements ouvriers et sociaux : le 14 octobre 1890, création d'un syndicat de mineurs, le 24 juin 1894 naissance d'une société de secours mutuel des mineurs. En 1916, pour permettre le maintien de l'activité pendant la guerre, des femmes et des invalides sont embauchés pour effectuer du travail de surface (culbutage des wagons, casse et charge de la castine, travail à l'atelier, réparation des voies de roulages, etc.).

En août 1914, lors des opérations destinées à stopper les offensives allemandes vers Nancy, le général de Castelnau installe le quartier général de la 2e armée à l'infirmerie de la mine.

Après la Seconde Guerre mondiale, la mine connaît un nouvel élan. Les nouveaux wagons ont un tonnage bien plus importants. L'accumulateur lui aussi se modernise. Mais dès le début des années 1960, la production baisse et la direction licencie du personnel à cause de la concurrence internationale. Malgré plusieurs semaines de grèves, la mine ferme ses portes le 31 décembre 1968.

À noter que que si De Lespinats a fixé son choix à l'époque sur Neuves-Maisons c'est parce que cette commune se situe à l'intersection de deux lignes de transport (voies ferrées et fluviales) importantes à des titres divers au point de vue industriel.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mine_du_Val_de_Fer

La mine a donc été exploitée de 1874 jusqu’à 1968. Elle était qualifiée de « ville sous terre ». Elle réunissait différents corps de métiers : mineurs, poseurs de voies ferrées, chef de gare, électriciens… Elle a des galeries d’environ 2500 à 3000 kilomètres dont 400 sont encore debout aujourd’hui.

Ouverte en même temps que la mine, l’usine de Neuves-Maisons a été au coeur de la révolution industrielle. Elle est la plus vieille aciérie du monde. Elle est toujours d’aplomb aujourd’hui mais elle ne fonctionne plus avec le fer mais avec la récupération d’acier.

Qu'est ce que le Zublin ? A partir de 1935 ce bâtiment de 340m² accumule le minerai. Les minerais reccueillis n’étaient pas directement expédiés vers l’usine, ils étaient d’abord stockés, triés et concassés dans les accumulateurs ce qui permettait d’approvisionner les hauts-fourneaux. Il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques de Lorraine et il pouvait stocker plus de 10 000 tonnes de matériaux. Il est en cours de restauration.

Pour plus d'informations sur l'histoire de la Mine, vous pouvez consulter le site :

https://minedeneuvesmaisons.org/?page_id=150

A noter qu'en cette belle journée, notre Jean-Mi fut le 5.000 ème visiteur officiel de la Mine : Une future star en puissance pour la promotion de ce site touristique !  Affaire à suivre... :-)