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Rando à Gogo mais pas trop tôt
13 février 2022

Randonnée des ANNIVERSAIRES ! 😉

En ce dimanche de février, 28 gogos s’étaient donnés RV à ROGEVILLE pour une belle randonnée de 13 km encadrée par Didier.

Sur le départ : Alain, Annie, Claude, Bernadette, Guy, Brigitte, Claudine, Didier, Patricia, Dominique, Gérard, Jacqueline 2, Hervé, Laurence, Isabelle 1, Jacqueline 1, Jean-Michel, Marie-Carmen, Jérôme, Josette, Marlyse, Magalie, Christine, Marie-Odile, Patrick, Sébastien, Stéphane et Timothée.

Après les bonjours et la photo de rigueur, nous prenions d’un bon pas notre chemin en direction de Rosières en Haye.

Sur le parcours, Didier nous donna quelques explications :

C’est à l’automne 1944, que l’armée américaine construisit un terrain d’aviation afin d’appuyer la progression de la 3ème armée US du Général Patton. La piste, en plaques métalliques, est orientée nord-ouest/sud-est et mesurait 1 300 mètres. Les avions sont à l’époque des P-47 « Thunderbolt ». Le terrain est abandonné en février 1945.

En 1952 et en accord avec le gouvernement français, les Américains construisent, dans le cadre de l’OTAN, plusieurs bases aériennes dans le Nord-Est de la France. Ils s’installent à Toul-Rosières Air Base (TRAB).  Une piste en béton est construite, elle est maintenant orientée nord-nord-est/sud-sud-ouest. Elle mesure 2 700 mètres. Elle accueillera plusieurs types d’avions de chasse dont le célèbre F-100 Super-Sabre.

Une véritable ville est construite avec un cinéma-théâtre, des magasins, des mess, une chapelle, une école et un hôpital comprenant une maternité et une clinique dentaire. On compte près de 4 000 personnes sur la base qui vivent « comme » aux Etats-Unis avec leurs voitures et leurs propres produits de consommation ravitaillés grâce à l’embranchement ferroviaire la reliant au réseau SNCF.

C’est à la maternité de TRAB que les femmes des garnisons américaines du secteur viennent accoucher. Ce sont plus de 4 500 naissances qui y sont enregistrées en 15 ans. Une fierté pour la commune de Rosières-en-Haye et un travail accru pour la secrétaire de mairie qui doit répondre aux demandes de papiers venant d'Outre Atlantique.

En 1967, le Général de Gaulle, pas toujours d'accord avec la politique de l'OTAN, précipite le départ des Américains. Les Français prennent possession de la base qui portera le numéro 136.

Les installations américaines sont en grande partie détruites.

Le Jaguar devient l'avion emblématique de cette période et l'un d'entre eux est toujours sur place, dans l'un des hangars de l'ancienne base aérienne.

La base aérienne 136 est désactivée en 2006.

Le site laissé à l’abandon est pollué et donc, inutilisable pour l’agriculture. Dès 2008, les élus locaux lui cherchent un nouvel usage. Après avoir accueilli un rassemblement œcuménique, un technival, etc., il est apparu nécessaire de trouver un usage plus pérenne et plus « tranquille » pour le voisinage.

En 2010, la solution est trouvée avec la reconversion en centrale photovoltaïque qui sera confiée à EDF Énergies Nouvelles, aujourd'hui EDF Renouvelable pour 20 ans.

Elle rentre en service en mai 2012, soit moins de 18 mois après le début des travaux.

La production est de 115 MWc (Mégawatts-crêtes), soit l’équivalent de ce qui permet l'alimentation d'une ville de 55 000 habitants.

L’environnement y est préservé : 210 hectares du site sont aujourd’hui des espaces naturels. On y trouve des espèces protégées comme les chiroptères (12 espèces différentes), les pies grièches et les alouettes lulu.

Source : http://www.tourisme-pontamousson.fr/

Le site accueille aujourd’hui un musée de l’Énergie photovoltaïque, un conservatoire de la B.A 136 et un sentier thématique dédié à l’environnement et à l’historique de la base.

Informations et réservation auprès de l’Office de Tourisme du Bassin de Pont-à-Mousson.

Après ces explications très intéressantes, nous reprenions notre chemin jusque ROSIERES où une surprise nous attendait. Didier nous avait prévenu, nous aurions le grand luxe de pouvoir manger à l’abris dans un hangar.

Mais de surcroit, Hervé nous invita à partager un petit pot à l’occasion de son anniversaire. De quoi ravir tous les gogos qui apprécièrent à sa juste valeur ce moment de partage convivial.

Surprise encore une fois, notre repas englouti ðŸ˜Š ; le café nous fut offert et Isabelle nous avait préparé de succulents beignets ! Le bonheur ! Guy, qui fêtait aussi son année supplémentaire la semaine précédente, nous offrit des petites douceurs : Duchesses et Craquelines.

Euh, comment dire ?!? Il faudrait peut-être songer à repartir les gogos car il nous reste encore la moitié du parcours. ðŸ˜‰

10 mn après le rappel des troupes, nous repartions en direction de Rogéville par le bois communal de Villers en Haye, tant attendu !

Répartition des postes : Les femmes d’un côté, les hommes de l’autre. Chaque parcelle du bois fut occupée ! ahaha

Arrivée à ROGEVILLE, c’est Marie-Odile qui nous réservait à son tour une surprise. Que de surprises aujourd’hui ! De bons beignets nous attendaient pour requinquer les troupes à l’arrivée.

On a bien vécu mais on a bien marché aussi. Après une belle journée ensoleillée et un peu venteuse, nous rejoignons nos carrosses pour retrouver nos contrées. Impatients de se retrouver le mois prochain, comme toujours : Dans la joie et la bonne humeur !

P1060447a

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