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Rando à Gogo mais pas trop tôt
23 septembre 2017

Séjour Randonnée et Découverte du Béarn

Du samedi 9 au dimanche 17 septembre 2017

Cette année, ce sont 3 gogos qui se sont retrouvés pour participer au voyage proposé dans le Béarn par Progress’Forme : Betty, Fred 1 et Magalie.

Nous nous sommes levés tôt le samedi matin pour être à 7h à TOMBLAINE, Valou ayant eu la gentillesse de se lever de bonne heure pour nous y emmener.

Dans le bus, nous retrouvons quelques connaissances : Suzanne et Marie-Hélène mais également Sylviane pour ne citer qu’elles 3. Nous partons en direction de Vandoeuvre pour récupérer d’autres personnes avant de filer pour un dernier ramassage vers Allain. Une fois tout le monde installé, nous partons donc en direction du Sud-Ouest.

A 13h, nous nous arrêtons pour une pause déjeuner dans un restauroute. Un peu plus tard, quelqu’un m’appelle par mon prénom. Mais qui est-ce donc ?!? Une personne que je dois connaitre…

En fait, j’ai le plaisir de voyager sans le savoir dans le même bus que mes 2 instits de maternelle et de CP, Annie et Michèle ! C’est trop fort de retomber sur elles après tout ce temps et de s’apercevoir que la perception des choses n’est pas la même à 3 ans qu’à plus de 40. LOL

A l’époque ces 2 dames me faisaient un peu peur et me paraissaient être des dinosaures, je m’aperçois qu’elles n’ont en fait qu’une vingtaine d’année de plus que moi. 😊

Bref, superbe rencontre qui nous a replongé un peu dans le passé.

Nous poursuivons ensuite notre route et faisons étape le soir, vers 19h30, dans un hôtel à BERGERAC. Notre serveur au restau est sympa, nous rigolons de bon cœur avec le groupe. La soirée se conclut par un spectacle nocturne de notre copine Suzanne. A l’hôtel, Betty a le plaisir de constater que son flacon de dissolvant s’est renversé dans sa trousse de toilette, c’est donc grand ménage avant de se coucher et étalage de tous ses produits de beauté sur la commode.  

Dimanche matin : levés à 6h30 pour reprendre la route avec l’autocar pour un départ vers 8h. Une fois les derniers kilomètres effectués, nous sommes enfin arrivés à SALIES EN BEARN pour midi 30 où nous avons mangé à l’hôtel-club Vacanciel. L’après-midi, nous avons pu découvrir la fête du sel de Salies en Béarn. Le temps était gris et un peu pluvieux mais nous avons cependant apprécié cette journée où nous avons découvert le défilé avec ses 19 chars avec au moins 4 superbes fanfares.

La Heste de la Saü, c'est le nom béarnais de la "Fête du Sel", permet à Salies-de-Béarn de rendre hommage à l'Or Blanc, exploité 15 siècles avant J.C et qui a fait la renommée de la ville.

A la fois station thermale et de Bien-être, Salies-de-Béarn accueille les visiteurs dans ses habits de fêtes et ouvre même les portes du Musée du sel pour encore mieux comprendre son attachement au sel.

Lors de cette grande manifestation populaire et familiale, le public revêt le costume traditionnel béarnais, et tous les spectateurs sont invités à devenir les acteurs de la fête. Les rues, maisons, vitrines sont décorées avec soin sur le thème de l'année. 

Le sachet de Sel que nous n’avons pas manqué d’acheter et qui est fièrement arboré autour du cou, symbolise le véritable amateur de cette fête béarnaise unique. Il permet de financer en grande partie la réalisation de toutes ces festivités. Il est proposé par les représentants des différents chars et stands au tarif unique de 2 €. Il inclut aussi le programme du défilé des chars décorés du dimanche. C'est mieux que le foulard rouge des fêtes de Bayonne ! LOL

Le marché : L'espace de deux jours, une centaine de producteurs et artisans envahissent les ruelles de la vieille ville pour un marché gourmand et artisanal, pour le plus grand plaisir des yeux et des papilles. Un hommage aux bons produits des terroirs, aux savoir-faire locaux et à la créativité artisanale... le tout dans la bonne humeur.

Sources documentaires : http://www.tourisme-bearn-gaves.com/bearn-des-gaves/la-fete-du-sel-salies-de-bearn

Au marché gourmand, nous avons donc pu déguster et découvrir tout un panel de saveurs allant des vins, du foie gras de canard et d'oie, du jambon de Bayonne, des salaisons et viandes fumées au fromage. Cette année la rue de l'Église était entièrement dédiée à l'AOP Ossau Iraty ! Nous sommes donc rentrés à l’hôtel comme vous pouvez l’imaginer avec quelques victuailles. 😊

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A l’hôtel, je partageais ma chambre avec Betty qui m’a laissé le grand lit car j’ai des grandes jambes a-t-elle dit ! Et elle, elle a pris le petit lit car elle a des petits jambes. MDR.

Quant à notre Fredo, il était royalement installé dans une belle chambre avec terrasse.

Vers 18h après la prise de possession de nos chambres, nous sommes retournés à la fête du sel pour assister au championnat du monde des porteurs de sameaux dans l'arène du Bayaa où plusieurs centaines de personnes s’étaient entassées pour encourager ces «gladiateurs».

Les sameaux sont des récipients en bois cerclés de fer, qui, autrefois, étaient utilisés pour transporter l'eau salée. Ils ont une contenance de 92 litres. Une fois rempli le sameau représente un poids de  130 kg. Par équipes de deux, le sameau est transporté à l'aide d'une barre d'acacia sur l'épaule. Il faut sprinter à travers la ville tout en perdant le moins d'eau possible.

Le soir, nous avons eu au restau (et je dois dire, qu'il en a été de même toute la semaine) un bon repas ! Grand bravo au cuisto qui s’est en plus démené pour me faire un repas sans ail chaque jour. Pas simple dans le Sud-Ouest ! ;-)

Bref, le dimanche en plus du repas sympa, nous avons eu droit au fameux gâteau basque qui est un gâteau typique du Labourd et d'une partie de la Basse-Navarre, au Pays basque, traditionnellement fourré de cerises noires, ou de crème pâtissière à l'amande ou au rhum/vanille. Miam, miam !!!

Lundi matin : changement de programme compte tenu du temps quelque peu pourri, nous avons donc inversé les randonnées prévues avec celles du mercredi. Nous sommes allés de L’Hôpital d’Orion à Sauveterre de Béarn à la découverte des églises romanes. Sur ce tronçon du sentier de St Jacques de Compostelle, le sentier vallonné offre quelques vues sur les montagnes et permet de découvrir, avant d’arriver à la cité médiévale de Sauveterre de Béarn, trois petites églises du 13ème siècle.

Si nous avons bien vu les églises, nous n’avons pas franchement vu les montagnes, le temps étant gris et à la pluie !!! Les capes de pluie et les k-ways spécial gogos étaient de sortie ! En résumé, lundi = pluie, gris, éclaircie, pluie, gris, éclaircie. Nous avions fait 3 groupes : petits marcheurs, moyens marcheurs et grands marcheurs comme à l’accoutumée. Dans notre groupe de "grands" marcheurs, nous avons effectué et ce malgré la pluie, 17 km dans la journée.

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Arrivés à Sauveterre de Béarn, nous avons fait la visite commentée de la ville avec un de nos accompagnateurs de randonnée. Sauveterre-de-Béarn :  village fortifié face aux Pyrénées. Par son nom, Sauveterre évoque que dès son origine, au XIè siècle, cette cité fut conçue comme un lieu de sauvegarde. Sa parure militaire, dont subsistent de beaux vestiges, rappelle son rôle stratégique aux confins du Béarn, de la Navarre et de l'Aquitaine.

Gaston Fébus, au XIVe siècle, complète l’ensemble fortifié. Le pont sur le gave prend alors son allure définitive. De majestueuses fêtes avec troubadours, jongleurs, musiciens, poètes, belles dames sont organisées dans son château qui devient sa résidence d’été. Passionné de chasse, cet homme cultivé, fin diplomate, aurait succombé à l’issue une partie de chasse à quelques kilomètres de Sauveterre-de-Béarn : à l’Hôpital d’Orion d’où nous étions partis le matin même.

Plus d’infos sur Sauveterre de Béarn : http://www.tourisme-bearn-gaves.com/content/sauveterre-de-béarn-village-fortifié-face-aux-pyrénées

Qui est Gaston Fébus ? Gaston III de Foix-Béarn dit Gaston Fébus (selon sa signature, on trouve parfois Phébus ou Phœbus), né le 6 décembre 1331 à Orthez ou à Foix et mort le 15 août 1391 à L'Hôpital-d'Orion, comte de Foix, vicomte de Béarn, viguier d'Andorre est un seigneur féodal de la Gascogne et du Languedoc, de même qu'un écrivain de langue française avec son célèbre ouvrage, le Livre de chasse, un manuscrit illustré sur la vénerie, et un auteur de poésies en gascon.

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Nous sommes rentrés à l’hôtel bien crevés vers 17h. Cette journée fut également marquée par de nouvelles retrouvailles : "Cocotte" de Foug qui connait également les parents du Fredo. Et oui, forcément entre faouins !  Mariette et Jean-Claude qui sont les parents d’un copain de ma très proche période de l’adolescence. Lol.  Et Bernard et Paule : Bernard qui était prof de physique au lycée de Toul. Le monde est donc vraiment petit !!!

Mardi 12 septembre : Excursion guidée sur la Côte Basque.

RV à 9h dans le bus pour le départ. Manque de bol le guide touristique que nous devions avoir le jour-là, a fait une péritonite dans la nuit. Branle-bas de combat donc de bon matin pour trouver un autre guide. Dominique s’est démenée et l’office du tourisme a du trouver une solution au pied levé.

Ce fut chose faite, nous avons donc rejoint Birgit (prénom qui sonne très basque.☺) à St Jean de Luz où nous sommes arrivés vers 11h, vu le retard pris au départ. Birgit, très bonne guide, qui nous a fait découvrir dans un premier temps le port de St Jean de Luz, la maison de Louis XIV et celle de Marie-Thérèse d’Autriche, Infante d'Espagne. Le mariage de Louis XIV a eu lieu à St Jean de Luz. http://www.maison-louis-xiv.fr/le-mariage,239,fr.html

Nous avons été ensuite voir la « plus spectaculaire église du Pays Basque », celle de St-Jean-de-Luz, connue donc grâce au mariage de Louis XIV. ll faut avouer que cette église est vraiment superbe ! Ensuite petite balade le long de l’océan et découverte des belles vitrines de gâteaux basques et de chocolat mais pas le temps pour une pause ! Zut. 😉

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 Bien entendu Birgit nous a également donné quelques explications sur le Pays Basque : Le Pays basque ou Euskal Herria, soit le pays de la langue basque (l'euskara), est un territoire de tradition, de culture et d'histoire basque, auquel est associé un groupe ethnique, les Basques. Appelé au Moyen Âge Vasconie, il s'étend de l'Èbre à l'Adour, sur deux pays, l'Espagne principalement et la France, à cheval sur l'extrémité occidentale de la chaîne des Pyrénées, et est baigné par le golfe de Gascogne.

Il est difficile de préciser avec exactitude les contours d'Euskal Herria dont les frontières administratives ne coïncident pas toujours avec les frontières ethniques et culturelles. Selon l'Académie de la langue basque, il s'agit des territoires de langue basque nommés en 1643 par l'écrivain Axular dans l'avant-propos de son livre « Gero », à savoir les sept provinces basques traditionnelles (Zazpiak Bat) : le Labourd, la Soule, la Basse-Navarre, la Navarre, la Biscaye, l'Alava et le Guipuscoa.

  • 4 provinces se situent du côté espagnol et 3 provinces du côté français de la frontière.

Sur la base de cette définition, Le Pays basque recouvre actuellement 20 500 km2 et compte trois millions d'habitants, répartis en trois entités politiques distinctes. Deux communautés autonomes espagnoles : la communauté autonome du Pays basque (dont les trois provinces, Alava, Guipuscoa et Biscaye, représentent 35 % du territoire et 72 % de la population totale), et la Navarre (plus de 50 % du territoire et 19 % de la population totale). Ainsi qu'une portion du département français des Pyrénées-Atlantiques : le Pays basque français compte le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule et représentent 15 % du territoire et 9 % de la population.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pays_basque

Au pays basque, on peut aller à l’école basque et ce jusqu’à la terminale pour le côté français, nous-a-t-on expliqué. Tous les cours sont alors dispensés en langue basque. Si on veut ensuite poursuivre des études en basque, il faut passer la frontière.

A midi, nous avons mangé au VACANCIEL de Guéthary. Guéthary est niché entre Saint-Jean-de-Luz et Biarritz, c’est un petit village basque résolument tourné vers la mer grâce à son ancien port baleinier.

Dès le moyen âge, les ports de la côte basque sont réputés pour la chasse à la baleine. Le blason de la commune de Guéthary qui représente un guetteur sur un promontoire ainsi qu’une chaloupe de chasseurs en train d’harponner une baleine, rappelle fièrement cette tradition séculaire.

Après la pause repas, nous avons pris la route pour BAYONNE que nous avons visité en bus car on nous a expliqué que c’est essentiellement une ville administrative et le programme de notre journée étant déjà bien rempli, nous ne pouvions pas tout faire. Et oui, on a un timing à respecter même en vacances ! LOL.

Ensuite direction BIARRITZ. Pause photo près du phare de Biarritz qui est situé sur la pointe Saint-Martin, à 75 mètres d'altitude, et présente une hauteur de 47 mètres. Nous avions de cet endroit une superbe vue sur l’océan et sur les superbes allées de Tamaris. Nous avons ensuite marché jusqu’au rocher de la Vierge. Ce rocher doit son nom à la statue de la vierge qui fût installée à son sommet en 1865. La légende raconte que les pêcheurs biarrots, baleiniers à l’époque, furent pris dans une tempête terrible. Une lumière divine les guida pour rentrer au port. Les rescapés érigèrent en remerciement une statue de la vierge sur ce rocher.

Napoléon III décida de percer ce rocher et de le relier à la côte par une passerelle. La première en bois ne supporta pas les caprices de l’océan. En 1887, Gustave Eiffel se vit confier la réalisation de l’ouvrage métallique.

Superbe endroit où nous avons pu faire de jolies photos avec le soleil.

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Nous sommes passés avec le bus devant l’hôtel du Palais (ancienne résidence de l’impératrice Eugénie). Nous sommes également allés à ESPELETTE. Nous avons vu les fameux chapelets de piments rouges qui sèchent au soleil et avons fait quelques emplettes (et oui, avec 15.000 produits dérivés du piment, chocolat au piment, bières au piment, et j’en passe et des meilleurs, nous avions le choix. 😊)

Betty en a profité pour rapporter des chapelets en tout genre, piments rouges, piments noirs et ail ! Ouh la vilaine, elle a fait exprès pour me faire fuir. MDR.

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Retour à l’hôtel pour 20h et soirée chants béarnais à 21h.

Mercredi : Anniversaire de Fredo.

8h30 départ avec nos guides pour une superbe journée de randonnée au départ d’Irouléguy : petit village basque de la Basse-Navarre. Son nom en basque est Irulegiko arnoa. On y produit un vin AOC du nom d’Irouléguy. Il s'agit de l'un des plus petits vignobles de France, le seul du pays basque français. Il est classé AOC depuis 1970.

Nous avons fait une splendide randonnée avec des paysages typiques de la Basse Navarre. Nous étions avec notre guide Philippe. 650 mètres de dénivelé en pleine cagna. Pas d’ombre. On en a un peu « chier » mais cela valait franchement le détour et les efforts. 7 km de montée en plein soleil mais les paysages montagneux doivent se mériter. 15 km au total de randonnée et 19 km avec la visite de St-Jean-Pied-de-Port que nous avons réalisé dans l’après-midi. On est rentré avec des coups de soleil ! Heureusement que Magalie s’était tartinée de crème toute la journée. Dommage par contre pour notre Fredo qui avait oublié sa casquette.

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Le guide nous a expliqué en trajet que les vautours que nous avons pu voir dans les montagnes sont des espèces protégées dans les Pyrénées qui ont la chance d'avoir su conserver ses grands rapaces alors qu'ailleurs, en France, ils avaient disparu. La proximité de l'Espagne n'est sans doute pas étrangère à cette situation favorable. Depuis quelques années, les actions de protection permettent aux différentes espèces de se développer sur toute la chaîne même si certaines restent encore très fragiles.

Nous avons également vu beaucoup de moutons dans les alpages. On a pu remarquer qu’il y avait presque toujours un mouton noir parmi tout un troupeau de moutons blancs. On nous a expliqué que cela relevait d’une ancienne croyance, tel le chat noir qui porte le malheur, le mouton noir doit lui absorber le « mauvais œil » : on en met un dans le troupeau car si maladie il doit y avoir c’est le mouton noir qui récupérera toutes les maladies et les autres seront ainsi épargnés.

Nous sommes montés au sommet du mont Jara à 812 m d’altitude où nous avons pu profiter d’un panorama à 360°.

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Nous avons ensuite fait la visite de St Jean Pied de Port, où on nous a expliqué la différence entre les maisons typiques basques et béarnaises.

Maisons basques: Les caractéristiques extérieures sont des portes et volets colorés; les murs sont peints en blancs et le toit est en tuiles rouges. Le nom de la maison est parfois écrit en langue basque  sur ​​un panneau de bois sur le dessus de la porte ou les fenêtres.La maison labourdine est faite de torchis, elle a des pans de bois apparents, peints le plus souvent en rouge brun (rouge basque). Son orientation traditionnelle est Est-Ouest, avec l’entrée à l’est, pour se protéger des vents chargés de pluie provenant de l'océan à l’ouest. La maison de Basse-Navarre a subi l’influence de la Navarre espagnole (dont elle fit partie jusqu'en 1530) et de la géologie des sols de la région. On trouvera ainsi des maisons tout en pierre, à façade plate (sans encorbellement ni lorio) et sans colombage en bois. La pierre a été un des matériaux de base de la construction, mais la présence d’argile (et de briqueteries qui se développent au XVIIIe siècle) a également influencé la physionomie de cette bâtisse, et la brique plate a été utilisée comme matériau de remplissage des murs. En chemin, on a pu découvrir les « PORTES en forme de BOUTEILLE » : La porte d’entrée, imposante, entourée de pierres de taille de couleur (grès rose) qui donnent une forme de bouteille à l’ensemble, est surmontée d'une petite fenêtre et d’un linteau qui indique le nom et les qualités du propriétaire.

Maisons béarnaises: ces maisons sont faites de pierres, de cailloux, de tuiles et d’ardoises. La maison de plaine est bâtie avec des galets du gave noyés dans du mortier. Les maisons des fermes les plus riches sont conformes au modèle bourgeois ou urbain des XVIIIe et XIXe siècles. Ordonnées sur deux niveaux avec un toit à quatre pentes, elles sont couvertes en tuiles plates rousses. Ce type de maison est lié à l'essor de l'économie rurale (et en particulier à l'extension de la culture du maïs) et au consécutif enrichissement des catégories supérieures de la paysannerie.

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Au retour, petite douche vite fait bien fait et anniversaire du Fredo ! Il a été gâté : des produits locaux et un t-shirt.

Jeudi : Jour de repos du chauffeur.

Le matin : marché à Salies de Béarn et visite du musée du sel.

Malgré le temps à la pluie en cette matinée, le marché comptait pas mal d’exposants et nous avons pu faire quelques emplètes. Nous avons ensuite été à la visite commentée du musée du sel qui fut très intéressante. Installé dans une des plus anciennes maisons de Salies-de-Béarn datant du XVIIe siècle sur trois niveaux d’exposition, le Musée du Sel et des traditions béarnaises évoque l’histoire de l’exploitation du sel à l’âge de bronze, l’activité saunière à l’époque gallo-romaine et la naissance et le développement de la Cité du sel moderne. Notre guide nous expliqua tout cela avec passion.

L’après-midi : visite commentée de la Ville et petit tour aux Salines.

Connue depuis l’Antiquité, Salies-de-Béarn « Cité du sel » s’est développée autour du Sel. Pendant plusieurs siècles, la distribution de l’eau salée a rythmé la vie des Salisiens. L’acheminement de l’eau salée a joué un rôle déterminant dans l’architecture de la ville qui a adopté une configuration dite « en escargot » à partir du lieu de l’actuelle Place du Bayaà : source d’origine.

Dans ce bassin à ciel ouvert, l’eau était puisée selon un rituel très réglementé. À certaines heures de la journée, les « tiradous » (porteurs) s’emparent des « sameaux » (cuves) et courent à travers la cité pour en déverser le contenu d’eau salée dans les « coulédés » (auges de pierre) qui se trouvent devant les maisons des fabricants de sel. En 1840, une Loi sur le Sel, oblige les exploitations de sels à produire un minimum de 500 000 kg par an. La fabrication du sel est alors uniquement réalisée dans un seul site. Il s’agit de la naissance des salines de Salies-de-Béarn.

Aujourd’hui, le sel occupe toujours une place centrale au sein de la vie socio-culturelle de la ville de Salies-de-Béarn et de ses environs. Seules les Salines de Salies-de-Béarn utilisent encore la technique des poêles à sel à ciel ouvert. Elles ont fait le choix de conserver cette ancienne technique d’obtention originelle, très respectueuse du produit.

Sources : http://www.sel-salies-de-bearn.com/le-sel-de-salies-de-bearn/salies-et-les-salines/

 

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Nous avons également visité la crypte du Bayaà : Le Bayaà a toujours été le centre névralgique de la cité du sel depuis des siècles. C'est autour de sa source salée que s'est bâtie Salies-de-Béarn telle quelle est connue aujourd'hui. Autrefois lieu de puisage en plein air, le bassin a été recouvert d'une voute au 19ème siècle et depuis lors, cette crypte était totalement remplie d'eau salée.

Après l'évacuation de cette eau salée et d'importants travaux, la crypte peut être visitée. Cette descente sous ce qui est devenue la place principale de Salies-de-Béarn permet de pénétrer dans un espace où les jeux de lumière mettent en valeur une construction jamais dévoilée jusqu'à présent. C'était aussi l'occasion de poursuivre l’évocation de l'histoire liée à l'exploitation de l'eau salée depuis plus de 3000 ans.

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Nous avons également évoqué la légende du sanglier : Selon la légende, Salies-de-Béarn aurait été découverte suite à une partie de chasse. Un sanglier traqué aurait échappé à ses poursuivants. La bête blessée aurait été retrouvée dans un marécage quelques jours plus tard en train d’agoniser, les soies couvertes de cristaux de sels. Dans un dernier souffle de vie, le sanglier leur aurait déclaré en béarnais "Si you nou eri mourt, arres n'y bibéré" : « Si je n'y étais pas mort, personne n'y vivrait.". c’est ainsi que les hommes auraient découvert la présence de l’eau salée à Salies-de-Béarn et s’y seraient installés. Evidemment, même à Salies-de-Béarn, les sangliers ne parlent pas … béarnais ! LOL.

Le soir  à l’hôtel : soirée loto. Magalie, une fois n’est pas coutume, remporte un lot et repart avec une bouteille de Jurançon moelleux. Chouette !!!

Vendredi 15 septembre : Fête de Roro.

Balade le matin à ORTHEZ avec Dominique. Pas de pluie malgré le temps gris. Sur le retour, nous nous sommes arrêtés dans une cave pour découvrir les vins du Béarn. Certains sont revenus avec des bouteilles d’autres pas.

Le meilleur restant selon moi le Jurançon que nous avons pu apprécier toute la semaine lors des apéritifs à l'hôtel. 😊

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A midi : repas au centre de vacances.

L’après-midi : visite guidée de NAVARRENX en partie sous la pluie !!! Navarrenx, première cité bastionnée de France, étape incontournable sur le chemin de Compostelle.

Plus d’infos : http://www.ville-navarrenx.fr/histoire-ville-de-navarrenx

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Nous avons récupéré le bus complétement trempés et somme ensuite aller visiter une fromagerie à ANGOUS afin de déguster le fameux fromage AOP Ossau-Iraty à la ferme Serbielle. Benat ERBIN (cette fois-ci, c’est un vrai prénom basque. LOL) et son frère Michel nous ont donné un tas d’explications très intéressantes. Nous sommes repartis une fois de plus les bras chargés de produits locaux.

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Retour à l’hôtel. La soirée fut marquée par la soirée karaoké animée spécialement par Betty et Sylviane. Les 2 vedettes du jour. :-)

Samedi : Réveil à 6h30, chargement des valises, petit dej et départ à 8h15. En Route vers CLERMONT-FERRAND pour une nuitée étape. Arrêt à midi dans une ferme auberge près de Bergerac à St Géry en Dordogne : à la Ferme Auberge de la Caty où nous avons mangé comme des ogres.

Apéritif maison, soupe haricots couenne, terrine maison,  magret de canard accompagné de pommes de terre périgourdines, salade, fromages locaux, gâteau aux noix et œufs au lait, café, pousse-café (Mirabelle et Framboise) sans oublier le quart de vin de Bergerac rouge ou rosé. Bref autant vous dire que tout le monde a dormi l’après-midi dans le bus. Heureusement que le chauffeur était lui opérationnel. Il faut dire qu’il est resté soft sur le repas et n’a pas bu bien entendu !!!

Le soir arrivée à 19h30 à l’hôtel Le Châtel à ROYAT. A 20h repas : Au menu (encore super diététique), truffade avec jambon d’auvergne et tarte aux myrtilles. On en pouvait plu et certaines assiettes sont reparties presque pleines. Ensuite dodo. Et le lendemain, départ vers NANCY de bonne heure et de bonne humeur où nous sommes arrivés pour 16h.

En conclusion : très bon séjour malgré la météo un peu capricieuse parfois. Merci à Dominique G. qui a organisé ce séjour et nous a, en plus, offert une bouteille de rosé du Béarn à déguster avec modération en famille. ☺

Commentaires
R
Merci à toi Roro d'avoir lu toutes nos péripéties. Ce voyage fut sympathique et enrichissant. ☺♥
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R
En lisant ce procès-verbal, j'ai été pris par la belle aventure que les gogos ont vécus. Merci d'avoir partager votre périple qui donne l'envie de découvrir ce bel endroit.
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Rando à Gogo mais pas trop tôt
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