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Rando à Gogo mais pas trop tôt
13 juin 2016

Randonnée à CHAMP LE DUC au profit de l’association des Chiens Guides du Grand Est

Dimanche, un petit groupe de gogos s’était donné RV à Dieulouard pour partir vers d’autres contrées afin de rejoindre Chantal, Jean-Pierre et Ice-Ceam à Champ le Duc (88).

En effet, en ce 12 juin, les associations La Charlemagne, les Mocoux, le Moto-cross et Village en fête avaient décidé de se regrouper pour organiser ensemble la 1ère randonnée pédestre de Champ le Duc au profit de l’association des Chiens guides d’aveugles du Grand Est.

4 parcours étaient proposés : 5, 10 ; 15 ou 20 km.

Hervé, Isabelle, Jacqueline, Fred 1 et Magalie avaient décidé de se lancer sur le parcours de 15 km malgré une météo incertaine.

Arrivés sur place, vers 10h20, Chantal, JP et Ice-Cream nous attendaient avec leur sourire habituel. Après quelques embrassades, nous passions le « portique » du départ, non sans avoir été pris en photo par Jean-Pierre, qui avec Chantal, tenaient le stand des chiens guides. (Isa a bien tenté de rester avec eux mais que nenni, nous l'avons embarqué avec nous sur les chemins vosgiens. :-))

Le terrain était bien gras, et nous avons donc pataugé dans la gadouille dans certains endroits mais comme dirait un certain journaliste, les randonneurs tels les sangliers aiment se rouler dans la boue (LOL). Mais sur place, tout était très bien organisé, un parking avec un brave monsieur (nous ayant accueilli avec un marteau), nous fit d’abord signe de bien vouloir aligner notre voiture comme il fallait, au risque de ne pas pouvoir mettre toutes les voitures des participants…, pas de commentaire, nous appliquons les consignes, Hervé manœuvre. :-)

Pour les terrains marécageux, des petits ponts de bois furent improvisés (ce qui rappela de bons souvenirs à Isa).

Nous étions sur le circuit noir, 15 km, très bien balisé, avec 4 postes de contrôles à chaque changement de direction clés; et à chaque fois, un petit verre d’eau avec du sirop, des pruneaux, du chocolat noir et un petit morceau de cake.

Nous avions pris les k-ways mais les avons vite ôtés car le temps était plutôt clément. (Bien que, comme Chantal nous l’a dit en arrivant, il tombait des cordes à 6h du matin !!!).

Quelques averses sont venues troubler la quiétude du parcours, mais rien de bien méchant. Notre médaillée d’or de la semaine précédente fut bien contente, de pouvoir sortir sa belle cape !!! Isabelle en a même profité pour me donner quelques cours de botanique dont je n’ai rien retenu car je ne me souviens déjà plus du nom de la jolie fleur toxique dont on se sert pour faire des médicaments !!! (pas bien Madame la Présidente !) Ah, ça y est, une petite recherche sur internet me permet de dire que c’est une Digitale (ouf, je viens de récupérer mes points !!! mdr).

Bon du coup, j’en profite pour vous sortir l’article de Wikipédia :

Les digitales forment le genre Digitalis, environ vingt espèces de plantes herbacées classiquement placées dans la famille des Scrofulariacées. Les études récentes situent désormais ce genre dans les Plantaginacées. Elles sont originaires d'Europe, d'Afrique du nord-ouest et d'Asie occidentale et centrale. Le nom provient du latin digitus c'est-à-dire « doigt », et se réfère à la facilité avec laquelle la fleur de Digitalis purpurea peut s'adapter à l'extrémité d'un doigt humain. En français, d'autres appellations existent comme « Dé de Bergère », « Gant de Bergère », « queue-de-loup ».

Ces plantes peuvent être très toxiques. L'absorption d'environ 8 g de feuilles s'avère être létale sur un sujet humain de corpulence moyenne

C'est William Withering (1741-1799), médecin et botaniste britannique, qui découvrit un peu par accident la digitaline en 1785, substance contenue dans les feuilles de digitales. L'utilisation thérapeutique moderne de cette molécule sera rendue possible grâce aux travaux de cristallisation du pharmacien et chimiste français Claude-Adolphe Nativelle (1812-1889).

Ensuite, nous avons grimpé et grimpé encore pour atteindre un joli point de vue. Jacqueline, particulièrement en forme, était en tête ! Nous sommes tous arrivés ensemble et en chœur au pied de la tour de 15 m qui fut en partie détruite lors de la 2nde guerre mondiale puis restaurée en 1957. Jacqueline, Fred, Hervé et moi avons arpenté les xxx marches qui nous menèrent au sommet. En haut, un superbe point de vue sur la vallée où nous avons pu faire de jolies photos.

Hervé et Fred, les petits plaisentins du jour, ont lancé du haut de la tour des pommes de pin à Isabelle qui gardait les sacs en bas. Manque de bol, celle-ci en a reçu une sur le bras, l’histoire ne dit pas si elle a un bleu aujourd’hui mais en tout cas, elle a voulu punir les garçons en ne leur servant pas de café et en les privant de pâtes de fruit…     … mais son bon cœur l’a emporté et elle a finalement servi nos 2 coqs du jour. Lol

En redescendant, nous découvrons de beaux arbres « lézard » (mais pas de Mylène pour nous dire ce que c’est, Jacqueline opte pour des pins parasols, on lui dit d’arrêter de fumer la moquette ! :-))

Nous recevons quelques messages de nos amis corse, qui nous narguent avec de superbes photos ensoleillées, puis d’autres messages de Nunzia, Fred 2 et Chantal partis faire la marche pour la vue à Tomblaine organisée par nos potes les DSVP et la section rando de l’ASPTT.

Sur le retour, nous passons par la roche de Pointhaie, grande barre rocheuse d’une dizaine de mètres de hauteur en grès des Vosges, qui fait le bonheur des personnes faisant de l’escalade, mais aussi des promeneurs qui peuvent l’admirer. Nous faisons une nouvelle pause photos. Le parcours est super sympa.

Arrivés au point contrôle n° 4, nous nous prenons une bonne averse sur le coin du nez mais poursuivons et prenons le temps d’admirer les petits canards dans l’étang du coin. Hervé s’est même trouvé une nouvelle copine, une fourni géante, qu'il n’hésite pas à enfourcher. Mais cette dernière ne l’emmènera nulle part, il s’agit d’une fourmi décorative dans le jardin municipal.

A l’arrivée, JP, Chantal et toute l’équipe de chiens guides nous attendent. Le stand boissons est déjà fermé. Mais vaille que vaille, nous arrivons quand même à obtenir un coca pour certains, une bière pour d’autres et en prime un morceau de tarte offert. Nous faisons une petite pause détente avant de reprendre la route. Avons vaillamment parcouru les 15 km du parcours et engrangé les quelques 300 m de dénivelé.

Une bien belle journée où nous avons beaucoup ri et pu profiter du paysage qui s’offrait à nous.

En repartant, nous prenons une petite photo du parking bondé, l’homme au marteau a bien fait de nous dire de nous reculer d'un mètre, car effectivement toutes les voitures n’auraient pas pu se garer ! (N’est-ce pas Hervé ?!?)

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