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Rando à Gogo mais pas trop tôt
21 décembre 2015

Les gogos à St Nicolas :-)

Dimanche 20 décembre, 35 gogos s’étaient donnés RV à St Nicolas de Port pour la dernière rando de l’année : Notre rando commentée préparée par Jean-Michel et Claudine.

RV à 10h sur le parking près du musée de la Brasserie où nous attendaient pour notre plus grand bonheur Chantal, Jean-Pierre et Ice-Cream. Retrouvailles en sourires et en bisous. Bisous de bonjour, bisous pour le plaisir, bisous pour fêter de bonnes fêtes, bisous pour remercier des chocolats, bisous d’au revoir, etc, etc. :-)

Arrivant à St Nicolas de Port et petit vent bien frais se faisant, nous sortions vite fait bonnet et bandeau de nos sacs pour nous réchauffer les chtites oreilles. Sur le départ, Chantal, JP, Isa 1, Didier, Patricia 1, Valou, Jules, Maga, Alain, Françoise, Fred 2, Nunzia, Betty (alias Miss Gogo 2015), Noreen, Tristan, Eric, Jacqueline, Mylène, Véronique, Nathalie 2, Christine, Colette, Claudine, Catherine, Maryline, Brigitte, Laurence, Hervé, Guy, Bernadette, Gizou, Michel, Nathalie 1, Stella, Laurence 2.

Magalie présenta les nouveaux venus et commença la visite par la présentation de la ville de St Nicolas de Port : La ville comptait 7 633 habitants au recensement de 2012. À l'époque gallo-romaine, elle s'appelait simplement Port, jusqu'à l'édification d'une première église en 1093, destinée à recevoir une relique de l'évêque de Myre (en Turquie) saint Nicolas. Cette origine toponymique, liée à la situation géographique et à l'activité fluviale, se retrouve tant dans les armoiries de la ville (la nef du blason) que dans sa devise Fluctuo nec mergor (Je flotte mais ne coule pas), très proche de celle de Paris.

Plus tard, en 1193, une seconde église sera construite. C'est dans celle-ci que viendra prier Jeanne d'Arc en 1429.

L'actuelle basilique sera construite pour accomplir le vœu du duc René II lors la bataille de Nancy (5 janvier 1477) par Simon Moycet en 1481 (consacrée en 1560).Saint-Nicolas fut desservi par l'ancien tramway de Nancy.

Pierre Leclerc du Vivier signa une ordonnance de « Monseigneur le duc de Calabre, Lorraine, Bar, Gueldre, etc., ſur l'établissement de deux foires franches en son bourg de Saint-Nicolas-de-Port en Lorraine, commençantes, la première au vingtième de juin, et l'autre en pareil jour en décembre 1597 »2 que Charles III de Lorraine réorganisa.

La cité fut entièrement saccagée et brûlée par les Suédois le 5 novembre 1635. Elle fut également victime de sévères bombardements en 1940.

On trouvera de nombreuses informations sur l'histoire de la ville dans les ouvrages d'Émile Badel, en particulier dans son dernier livre : Les Grands Jours de Saint-Nicolas-de-Port (édité en 1931)

Le canal de la Marne au Rhin, construit vers le milieu du XIXe siècle, longe la cité.

En 1908, l'on y découvrit l'un des seuls sites de dinosaures en Lorraine, notamment des restes de Plateosaurus.

Source Wikipédia

Hervé prit ensuite la parole pour nous présenter le musée de la brasserie que nous avons été visiter après la randonnée.

DEUX SIECLES DE BRASSERIE A SAINT NICOLAS DE PORT : La plus ancienne brasserie connue de Saint-Nicolas-de-Port est la brasserie du "Vaisseau". On en fait mention dès 1786 rue du Canal, elle est alors dirigée par les frères Bertrand puis connaît successivement plusieurs propriétaires: Nicolas Henri jusqu’en 1878, puis Servais de 1878 à 1902. Enfin Jules-Léon Schwab, déjà brasseur à Châtillon-sur-Seine, réalisera d’importants travaux avant de la céder, en 1906 à la famille Moreau, brasseurs à Vézelise depuis plus de 40 ans.

Une autre brasserie qualifiée de " Nouvelle Brasserie " est mentionnée au cadastre de 1840. Implantée rue de Laval (actuelle rue Charles Courtois), elle appartient alors à François Duval qui la cédera à Madame Pitoux qui, elle-même la vendra en 1886 aux Frères Courtois, déjà brasseurs à Remiremont dans les Vosges.

D’après une correspondance de Madame Veuve Courtois à Jean Moreau, une autre brasserie artisanale aurait également existé au début du siècle, rue Charles Courtois, à l’emplacement de ce qui fut ensuite la Limonaderie Midon.

En 1907, les Frères Courtois et la famille Moreau réunissent leurs deux établissements pour créer "les Grandes Brasseries de Saint Nicolas". Paul Moreau en prend la direction. Dès 1925, il projette de rénover la brasserie, mais finalement, avec l’aide de l'architecte Fernand César, il conçoit une nouvelle usine, ultra-moderne. Elle sera réalisée en 1931-32 par l’entreprise France-Lanord. Magnifique illustration de l'architecture industrielle "Art-déco", les bâtiments seront ultérieurement classés.

En 1933, au décès de Paul, son neveu Jean Moreau reprend la direction de l'entreprise et poursuit la politique d’expansion par une recherche de nouveaux débouchés en particulier vers l’Afrique et par l’absorption de plusieurs brasseries: Dombasle en 1935, Baccarat et Vaucouleurs en 1949.

En 1959, les usines de Vézelise et Saint-Nicolas-de-Port fusionnent. Elles s’associent également avec Sedan dans les Ardennes. En 1972, elles seront rachetées par le groupe Sébastien Artois qui fermera Vézelise puis Sedan et enfin Saint-Nicolas en 1986, mettant ainsi un point final à deux siècles d’activité brassicole dans le bassin de la Meurthe au sud de Nancy.

DE LA BRASSERIE ...  AU MUSEE : En 1985, l'annonce de la fermeture de la brasserie fut vécue comme un drame local : plus de 100 personnes furent subitement privées d'emploi dans une cité de 8000 habitants... Hélas, il s'est vite avéré que la décision était irrévocable.

Un petit groupe de gens, parmi lesquels plusieurs ouvriers de la brasserie et la municipalité ne voulaient pas laisser perdre la mémoire de cette entreprise qui concernait une grande partie des familles portoises. Un dossier d'inscription à l'inventaire fut monté et, rapidement, une décision administrative provisoire permit d'empêcher le démantèlement. L'arrêté définitif de classement devait être confirmé un peu plus tard, en 1989.

La Commune, convaincue du bien-fondé du projet et ayant acquis l'ensemble du site de la brasserie, confia à une association les bâtiments "tour de brassage", "bâtiment des machines" et "bâtiment administratif" dans le but de créer et d'animer un musée.

Dans cette association, les uns et les autres, tous bénévoles, étaient stimulés par des motivations très diverses: sauvegarder un outil de travail représentant 30 ans de leur vie, contribuer au développement du tourisme local, conserver un patrimoine architectural, promouvoir la culture du produit bière souvent mal connu, épargner des machines industrielles d'une autre époque de la démolition. Quelques subsides municipaux aidant, le Musée Français de la Brasserie put ouvrir ses portes le 1er juillet 1988.

Depuis, des dons, des achats, des mises en valeur ont permis d'améliorer la présentation initiale qui était succincte. Les visiteurs sont plus nombreux (8 à 9000 par an), les activités et animations de l'association se multiplient: expositions à thème, bourses d'échange, conférences, brassage amateur...

L'équipe des bénévoles s'est, elle aussi, étoffée, elle a pu, en particulier, s'enrichir de professionnels de la brasserie, professeurs de l'ENSAIA et responsables de l'IFBM, qui ont apporté une compétence et une ouverture au monde professionnel de la brasserie indispensables au Musée. L'équipe a également la chance de conserver en son sein plusieurs anciens de l'entreprise dont le témoignage est essentiel à la bonne connaissance de ce qu'était une brasserie industrielle "classique".

Enfin, un secteur d'animation s'est particulièrement développé depuis 1995, c'est celui du brassage amateur qui, à l'occasion de démonstrations, de concours, de conférences et de stages, permet d'accueillir à Saint-Nicolas-de-Port des passionnés de brasserie qui viennent spécialement de toute la France et de l'étranger.

Source passionbrasserie.com

Nous prenons ensuite notre chemin avec en tête Claudine et Catherine qui nous guident à travers bois vers la Chocolaterie où nous avions prévu un petit arrêt avant midi. (Et oui, c’est bientôt noël quand même ! )

Arrivée sur place, Nunzia fait la présentation de La Chocolaterie Lorraine.

La Chocolaterie est spécialisée dans la fabrication et la vente en direct de produits 100% pur beurre de cacao. Cela fait maintenant 20 ans que Gilbert Turban et son épouse Françoise sont aux commandes de la chocolaterie Lorraine. Dans les ateliers de l'entreprise, l'équipe confectionne avec un savoir-faire artisanal unique une gamme impressionnante de délices chocolatés et sucrés, permanents et de saisons: cloches et œufs pour Pâques; citrouilles et fantômes pour Halloween ,Saint Nicolas; Noël...

Le chocolatier confectionne de façon artisanale des chocolats et des moulages en chocolat blanc, noir ou au lait. La Chocolaterie dispose d'une vaste variété de produits comme des chardons lorrains, des mirabelles de Lorraine ou encore des florentins mais aussi  de la guimauve, des amandes et des noisettes grillées ainsi que des dragées et des lentilles lorraines.

De plus, La Chocolaterie est équipée de machines multifonctions de haute technologie destinées à faciliter la fabrication de bonbons en chocolat en continu pour assurer un meilleur refroidissement ou encore améliorer la production du dosage.  L’équipe de la Chocolaterie Lorraine est à la disposition de ses clients depuis 1995 pour proposer des chocolats et des confiseries artisanales faites maison.

Source chocolaterie-lorraine-nancy.fr

Une fois cette présentation effectuée, nous poussons la porte du magasin. Gilbert et son épouse nous offrent des œufs en chocolat, noix de coco pour les uns, caramel beurre salé pour les autres. Un vrai régal ! Grand merci à vous M. et Mme Turban ! Les Gogos font leurs provisions, remplissent leur panier et vont pouvoir se régaler pour les fêtes ! Certains ont même choisi de repasser en fin de journée pour ne pas abimer les beaux et bons chocolats lors de la marche.

Petite pause très appréciée avant de reprendre notre chemin.

Claudine et Catherine nous conduisent doucement mais surement vers le lieu de la pause pique-nique. Nous rencontrons en chemin un charmant Monsieur qui nous offre des dizaines et des dizaines de bananes bien mûres ! Décidément les portois sont sympa ! Nous reviendrons. Grand merci à ce Monsieur à qui nous avons entonné une petit chanson « Il est vraiment, il est vraiment, il est vraiment phé-no-mé-nale !!! »

Arrivés au lieu de pause, tables de pique-nique en vue, nous posons nos sacs pour la pause casse-croute. C’est grand luxe, tables, bancs, et une douceur plus que surprenante pour un 20 décembre.

Nunzia et Fred font jouer Inuit et Ice-cream pendant la pause. Grand bravo à Inuit qui vient d’obtenir son « diplôme » de chiens guide d’aveugle. Il partira bientôt rendre service à une personne non voyante à Mulhouse.

Après la pause repas, nous repartons en direction du centre histoirique de St Nicolas de Port. Nous passons pas très loin du musée du cinéma et de la photographie.

Fred 2 nous explique :

Sur plus de 1000 m2, dans une ancienne caserne reconvertie en collège, plus de 3000 objets sont en exposition permanente dans ce musée.

Le musée du Cinéma et de la Photographie de Saint-Nicolas-de-Port présente, dans un cadre ludique et pédagogique, l’histoire de l’animation de l’image et de sa projection, les débuts de la photographie et du cinéma jusqu’aux nouvelles techniques d’imageries numériques. Une galerie photographique, une salle de projections-conférences et une toute petite boutique complètent le parcours du visiteur.

Il est certainement l’un des plus importants musées du cinéma et de la photographie de France par la globalité de son approche pédagogique, l’importance de la superficie, la diversité du nombre des pièces présentées.

Les visites guidées, qui sont adaptées aux différentes classes d’âges des visiteurs (facilement 1h30 à 2h), sont agrémentées d’animations diverses (théâtre d’ombres chinoises, projection de lanterne magique, décors scénographiques…).

Les horaires d'ouverture  sont les suivantes : mercredi, jeudi, vendredi, samedi de 14h à 18h et le dimanche de 14h30 à 18h30.

Source museecinemaphoto.com

La visite de ce musée n’est pas à l’ordre du jour mais Fred nous indique que chacun pourrait à sa guise aller le visiter prochainement. :-)

Nous arrivons ensuite devant la Basilique de St Nicolas, c’est au tour de Claudine de nous présenter ce superbe monument.

Vers 1090, un Lorrain, Charles Aubert dit de Varangéville, rapporte de Bari une relique de Saint Nicolas (sa « dextre bénissante » qui justifie en 1101 la construction d'une première église). Après la victoire de 1477, l'accueil des pèlerins toujours plus nombreux, suscite alors la création d'une « grande église », laquelle est aussi le témoignage de reconnaissance du duc René II.

C'est ainsi qu'en 1481, commence la construction de la Basilique, qui sera consacrée en 1560. Dès lors, ducs et personnages célèbres de Lorraine, princes et rois de France se succèdent pour demander la protection de saint Nicolas.

La Basilique subit d'importantes dégradations au cours du XVIIème siècle alors que la ville perd de son importance commerciale. Elle est restaurée peu à peu mais la Révolution française et les bombardements de 1940 achèvent de détériorer l'édifice.

Pie XII la consacre basilique en 1950. A son décès en mars 1980, Camille Croué Friedman, Portoise d'origine, émigrée aux Etats-Unis, lègue à l'Evêché une somme fabuleuse qui permet de lancer un fantastique chantier de restauration de la Basilique.

L'édifice est exceptionnel par l'unité de son architecture. Il se caractérise par une grande sobriété de style et surtout une déviation de la nef, due à de mauvaises évaluations de la composition du sol. Son plan de type basilical, en forme de croix latine, ainsi que sa façade occidentale, lui confère une harmonie et en font un des édifices gothiques flamboyants le plus majestueux de Lorraine et sans doute le plus homogène d'Europe.

Le trésor est composé de plusieurs pièces inestimables, dont le Bras reliquaire de saint Nicolas en vermeil, or et argent.

Source saintnicolasdeport.com

Nathalie nous interroge sur la légende du pilier qui pleure. Nous ne connaissons pas cette légende mais Magalie se renseigne auprès d’une personne présente dans la Basilique. Le brave homme nous donne les explications que je vous propose de retrouver en suivant le lien ci-après : http://sentier-legendes.com/

Après la visite de la Basilique, nous reprenons notre chemin en direction de l’enclos des cigognes fabriqué entre autre par notre cher Eric ! :-)

Nous passons au préalable devant les anciennes filatures. Autour du canal, s’était développé depuis la Renaissance une intense activité industrielle, notamment drapière, qui nécessitait l’usage de grands moulins (aujourd’hui disparus). En 1806, Joseph André Laruelle créé les filatures et tissages de St Nicolas de Port. L’industrie textile s’est perpétuée dans la ville jusqu’aux années 1960.

Arrivés devant l’enclos des cigognes, Valou prend la parole.

Dès 1444 et ensuite au 19ème siècle, on relate la présence de cigognes en Meurthe et Moselle. En août 1976, une quarantaine de cigognes en migration font étape sur les tours de la basilique et les cheminées de la brasserie.

En mai 1992, des cigognes étaient de nouveau de retour à l’endroit même où l’enclos à cigognes a été installé. Ainsi le 27 octobre 1994, a été inauguré le 1er enclos de réintroduction de la cigogne blanche de Meurthe et Moselle. L’intention de réintroduire la cigogne blanche correspond bien à une réalité historique cohérente avec le biotope ambiant. La qualité de l’environnement portois permet naturellement la réimplantation et le développement de cet oiseau emblématique, symbole vivant.

A l’ouverture de l’enclos, il y avait 4 couples, à ce jour on dénombre actuellement 107 cigognes : 33 cigognes dans l’enclos et 74 cigognes à l’extérieur venant de l’enclos. Ainsi près de 484 naissances ont eu lieu sur le territoire de la commune de St Nicolas de Port depuis la création de l’enclos.

37 nids sont implantés à l’extérieur de l’enclos et visibles par la population portoise et touristique.

 Le 16 mars 2004, à la demande de la Ville de Nancy, 4 cigognes blanches de l’enclos de Saint Nicolas de Port sont devenues locataires au parc de la Pépinière.

Les petits sont nourris 5 à 6 fois par jour, les adultes 1 fois. Les cigognes vivent en liberté, après avoir été baguées. Elles ne craignent pas le froid. Les services techniques de la ville assurent quotidiennement les soins des animaux en coopération avec un vétérinaire qualifié, titulaire d’un certificat de capacité délivré par le Ministère de l’Environnement.

Une quarantaine de cigognes migrent par an à St Nicolas de Port. Elles arrivent en janvier pour repartir fin août, début septembre. Les cigognes proviennent d’Allemagne, Grèce (Rhodes), Afrique du Nord …

La cigogne est une espèce protégée par la convention de Washington (1973).Tout acte de vandalisme ou d'agression sur cet animal est réprimé par la loi (amende de 305 à 6100 €)

Source saintnicolasdeport.com

Nous reprenons notre chemin ensuite vers le musée de la Brasserie. François nous rejoint. Claudine et Catherine nous quittent et c’est donc à 34 gogos que nous allons visiter ce superbe musée. Nous sommes très bien accueillis. Anny, notre guide, maitrise son sujet, nous donne des explications et répond à nos questions avec le sourire.

1h15 plus tard, nous pouvons déguster une petite bière dans le caveau de la Brasserie. Petite pause bien méritée pour clore cette belle journée d’amitié.

Voilà les gogos, c’était notre dernière rando de 2015. Nous vous souhaitons à tous de bonnes fêtes de fin d’année et aurons grand plaisir à vous retrouver le 10 janvier 2016 pour notre randonnée à Villey St Etienne.

Portez-vous bien !

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